Catégorie : Immobilier

Tu trouveras ici tous les articles de mon blog sur la thématique de l’immobilier.

  • Les erreurs à éviter avant d’investir dans l’immobilier

    Les erreurs à éviter avant d’investir dans l’immobilier

    Introduction

    Les erreurs à éviter avant d’investir dans l’immobilier sont nombreuses, surtout quand on débute. Investir dans l’immobilier fait rêver beaucoup de gens. Rendements, loyers perçus chaque mois, création de patrimoine, indépendance financière… Mais attention : mal préparé, un investissement immobilier peut vite tourner au cauchemar financier. Ce n’est pas un jeu, c’est un vrai projet. Et comme tout projet, il y a des erreurs à ne surtout pas commettre.

    Dans cet article, on va passer en revue les erreurs les plus fréquentes des investisseurs débutants – et surtout, comment les éviter intelligemment. Si tu veux poser des bases solides, c’est maintenant que ça se joue.

    1. Investir sans stratégie claire

    La première erreur, c’est d’acheter sans savoir pourquoi. Tu veux faire du cash-flow chaque mois ? Préparer ta retraite ? Défiscaliser ? Loger un proche ? Revendre à moyen terme avec plus-value ?

    Si tu ne définis pas ton objectif en amont, tu risques de te retrouver avec un bien qui ne correspond à rien… sauf à générer des galères. Beaucoup achètent « parce que c’est une bonne affaire », mais sans se demander si cette affaire est bonne pour leur profil, leurs objectifs et leur situation fiscale.

    🎯 Astuce : écris noir sur blanc ton objectif principal. Chaque décision (type de bien, ville, budget, durée de détention, régime fiscal) devra le respecter. Cela te permet aussi de choisir entre un investissement patrimonial (plus-value à long terme) ou un investissement de rendement (cash-flow positif immédiat).

    2. Mal choisir l’emplacement

    Tu peux rénover un appartement, mais tu ne peux pas déplacer son quartier. L’emplacement reste LA clé d’un bon investissement immobilier. Un mauvais quartier, même avec une belle rentabilité sur le papier, peut te faire perdre de l’argent : vacance locative, dégradations, revente difficile, tensions sociales…

    📍 Ce qu’il faut analyser :

    • La démographie locale (croissance ou déclin ?)
    • L’emploi et l’attractivité économique (pôles d’emploi, universités, transports)
    • L’offre et la demande locative (logements vacants ? loyers stables ?)
    • Les projets urbains à venir (quartier en transformation ? nouvelles lignes de tram, rénovation ?)

    🔍 Astuce : Utilise des outils comme la carte des loyers de l’État, consulte les données INSEE sur la population et l’emploi, ou rends-toi physiquement sur place pour parler aux commerçants et riverains.

    3. Ne pas faire de calculs précis

    Un bien qui semble rentable peut en réalité être un gouffre financier si tu n’intègres pas tous les postes de dépense. Beaucoup de débutants oublient :

    • Les frais de notaire
    • Les éventuels travaux
    • Les charges de copropriété
    • La taxe foncière
    • Les périodes de vacance
    • Les frais de gestion si tu délègues
    • L’assurance PNO ou GLI

    📊 Astuce : Monte un tableau Excel avec un prévisionnel complet sur 20 ans. Calcule la rentabilité brute, la rentabilité nette, le cash-flow mensuel et la rentabilité nette-nette (après impôt). Intègre une marge de sécurité d’au moins 10 %.

    💡 Bonus : utilise des simulateurs gratuits comme ceux de Rendement Locatif, Horiz.io ou Bien Ici.

    4. Négliger les travaux

    “Y a juste un peu de peinture…” Non. S’il y a un défaut dans le bien, il y en a souvent d’autres. Mauvais état électrique, problème d’humidité, isolation absente, vétusté générale : tous ces éléments peuvent alourdir la facture de plusieurs milliers d’euros après l’achat.

    🔧 Astuce :

    • Fais TOUJOURS venir un artisan ou un maître d’œuvre AVANT de signer le compromis.
    • Prévois un budget travaux avec une marge d’erreur (minimum +20 %).
    • Anticipe aussi la durée des travaux et la perte de loyers pendant cette période.

    ⚠️ Et attention : certains travaux énergétiques sont aujourd’hui obligatoires pour louer. Vérifie le DPE du bien.

    5. Mal connaître ses droits et devoirs

    Être propriétaire bailleur, ce n’est pas juste encaisser des loyers. C’est un métier. Tu dois respecter le cadre légal, très protecteur envers les locataires en France.

    Voici ce que beaucoup ignorent :

    • Obligation de délivrer un logement décent (loi du 6 juillet 1989)
    • Encadrement des loyers dans certaines villes
    • Délai de préavis différents selon le locataire (meublé, vide, zone tendue)
    • Rédaction conforme du bail et annexes obligatoires

    📚 Astuce :

    • Consulte régulièrement service-public.fr
    • Utilise des modèles à jour de contrats
    • Si tu débutes, fais appel à une agence pour éviter les erreurs juridiques

    6. Sous-estimer les risques

    Certains investisseurs pensent que l’immobilier, c’est “sûr”. Mais il y a des risques :

    • Vacance locative prolongée
    • Impayés
    • Dégâts importants
    • Copropriété en conflit
    • Revente compliquée

    🛡️ Astuce :

    • Prévois un fonds de sécurité équivalent à 3 mois de charges + mensualités
    • Prends une GLI (Garantie Loyers Impayés) ou fais un bon tri des dossiers si location en direct
    • Lis le règlement de copropriété, les derniers PV d’AG, et interroge les voisins sur les éventuels conflits

    7. Surréagir aux dispositifs fiscaux

    La carotte fiscale est un piège classique. Trop d’investisseurs se laissent séduire par la réduction d’impôt (Pinel, LMNP, Denormandie…) sans vérifier que le bien est rentable indépendamment de l’avantage fiscal.

    Résultat : des logements mal situés, trop chers, difficilement revendables, et parfois vacants pendant des mois.

    📉 Astuce :

    • Retiens ceci : “Un mauvais bien reste un mauvais bien, même avec une carotte fiscale.”
    • Valide d’abord la qualité de l’investissement (emplacement, demande, loyer, charges, rentabilité)
    • Ensuite seulement, optimise la fiscalité (LMNP réel, SCI à l’IS, déficit foncier…)

    Conclusion

    Investir dans l’immobilier peut transformer ta vie financière. Mais seulement si tu évites ces pièges classiques. Un bon investisseur, ce n’est pas celui qui saute sur la première annonce, c’est celui qui se forme, qui chiffre, qui vérifie, qui anticipe.

    Ne te précipite pas. Chaque étape compte. Sois curieux, exigeant, prudent. Et surtout : apprends des erreurs des autres pour ne pas payer les tiennes trop cher.

    📘 Pour aller plus loin, télécharge mon guide gratuit de l’investisseur débutant ici : Le guide Gratuit ici !

    👉 Tu veux recevoir mes meilleurs conseils chaque semaine ? Rejoins le groupe privé ici : Le Groupe Privé

    Retrouve aussi d’autres articles en cliquant ici.

    Et n’oublie pas : l’immobilier, c’est un marathon, pas un sprint.

  • Acheter sa résidence principale : rêve ou illusion financière ?

    Acheter sa résidence principale : rêve ou illusion financière ?

    Acheter sa résidence principale : rêve ou illusion financière ?

    Introduction

    Acheter sa résidence principale, est-ce vraiment un bon plan en 2025 ? Depuis toujours, on nous répète qu’il faut devenir propriétaire. Comme si c’était le symbole ultime de la réussite. « Plutôt payer un crédit que de jeter un loyer par les fenêtres »… ça te parle ? Pourtant, aujourd’hui, de plus en plus de voix s’élèvent pour remettre cette croyance en question.

    👉 En 2023, près de 60 % des Français étaient propriétaires (source : INSEE). Mais est-ce encore une bonne stratégie en 2025, avec la montée des taux et les prix immobiliers souvent inaccessibles ?

    Et si ce rêve était devenu, pour certains, une illusion financière ? Si acheter sa résidence principale n’était pas toujours la meilleure décision ? Dans cet article, je vais te guider à travers les pour et les contre, les vrais chiffres, les erreurs fréquentes, les stratégies alternatives. Mon but : que tu aies enfin les clés pour faire un choix aligné avec ta vie, tes projets, et ta liberté financière.

    Pourquoi acheter sa résidence principale fait rêver ?

    Acheter sa résidence principale est souvent perçu comme un acte de réussite et de sécurité. Cela représente la stabilité, l’accomplissement, une certaine forme de liberté. C’est une manière de dire : « J’ai réussi ». En France en particulier, la propriété est très valorisée culturellement. La maison avec jardin est souvent perçue comme un objectif de vie.

    D’autres arguments renforcent cette idée :

    • La fin de la dépendance à un propriétaire.
    • Le sentiment de construire un patrimoine familial.
    • L’idée qu’au lieu de « jeter de l’argent par les fenêtres » en payant un loyer, on rembourse un crédit pour un bien à soi.

    Mais ce que peu de gens disent, c’est à quel prix cette « sécurité » peut être acquise.

    Les pièges financiers souvent ignorés (coûts cachés de l’achat immobilier)

    Beaucoup pensent qu’acheter revient au même que louer, sauf qu’à la fin on est propriétaire. C’est faux.

    Voici ce qu’on oublie très souvent dans l’équation :

    1. Les frais de notaire :
    Pour un achat dans l’ancien, compte en moyenne 7 à 8 % du prix du bien. Pour un bien à 300 000 €, cela représente plus de 20 000 €, non récupérables.

    2. Les frais d’entretien et de travaux :
    Une maison ou un appartement vieillit, s’use. Tu dois prévoir environ 1 à 2 % du prix du bien chaque année pour entretenir correctement (toiture, chaudière, peinture, etc.). Sur 25 ans, cela peut représenter des dizaines de milliers d’euros.

    3. La taxe foncière :
    Une charge annuelle qui ne cesse d’augmenter dans beaucoup de communes. Compte entre 1 000 et 2 500 € par an selon la localisation.

    4. L’assurance, les charges, les diagnostics, les frais de copro :
    Autant de postes de dépense qu’on ne voit pas en tant que locataire mais qui pèsent lourd sur le budget d’un propriétaire.

    5. L’immobilisation du capital :
    Quand tu mets un apport de 30 000 ou 50 000 € dans un achat, c’est de l’argent que tu ne peux plus faire travailler ailleurs (bourse, immo locatif, business). Ton argent dort dans tes murs.

    6. La perte de flexibilité :
    Un CDI à 600 km, une envie de changer de vie, une séparation… Un logement acheté peut devenir un boulet, surtout s’il se revend mal ou lentement.

    💡 Lire aussi : Les erreurs à éviter avant d’investir dans l’immobilier

    Les avantages réels d’acheter sa résidence principale

    Malgré ces pièges, acheter sa résidence principale peut avoir de réels bénéfices dans certains contextes :

    1. La stabilité :
    Tu es chez toi. Pas de risque de voir ton bail résilié ou ton loyer augmenter.

    2. L’effet de levier du crédit immobilier :
    Tu construis un patrimoine avec l’argent de la banque (voir explication du levier). Sur 20 ou 25 ans, tu « forces » ton épargne via le remboursement.

    3. La sécurité à la retraite :
    Ne plus avoir de loyer à payer quand on a moins de revenus est un vrai soulagement.

    4. Une valorisation potentielle :
    Si tu achètes dans une zone dynamique ou tu améliores le bien (travaux, extension), il peut prendre de la valeur.

    Location ou achat de sa résidence principale : quel est le meilleur choix ?

    La location n’est pas une perte d’argent. Elle offre plus de souplesse et moins de responsabilités (voir comparatif sur Pap.fr). C’est un service : tu loues une flexibilité, une absence de responsabilités. L’achat t’apporte un patrimoine, mais t’engage fortement.

    Comparatif synthétique (25 ans) :

    ÉlémentLocationAchat résidence principale
    Loyers ou mensualités1 200 €/mois1 200 €/mois + 600 € de frais
    Entretien/Travaux0 €~75 000 €
    Taxe foncière0 €~50 000 €
    MobilitéTotaleFaible
    Patrimoine constituéAucunOui, mais lentement
    Acheter ou louer sa résidence principale ?

    L’erreur classique : croire que sa résidence principale est un actif

    Penser que leur résidence principale est un investissement rentable. Mais ce n’est pas un actif, car :

    • Elle ne génère pas de revenus.
    • Elle coûte cher à entretenir.
    • Elle t’oblige à emprunter sur des durées longues.
    • Tu devras acheter un bien aussi cher (voire plus) si tu veux conserver ton confort de vie.

    Donc même en cas de revente avec plus-value, tu ne t’enrichis pas vraiment si tu rachètes dans le même secteur.

    Acheter sa résidence principale en 2025 : bonne ou mauvaise idée ?

    👉 Simulation d’achat : 2025 vs 2015

    AnnéeTaux moyenPrix moyen m²Coût total crédit sur 25 ans
    20151,65 %2 500 €~330 000 €
    20254,30 %3 200 €~470 000 €

    Résultat : acheter en 2025 coûte significativement plus cher, pour un bien équivalent. Il est donc crucial d’analyser le contexte avant de se lancer.

    Le coût réel d’une résidence principale sur 25 ans

    Exemple :

    • Bien à 300 000 €
    • Crédit sur 25 ans à 4 % : environ 170 000 € d’intérêts
    • Frais de notaire : 21 000 €
    • Entretien/travaux sur 25 ans : 75 000 €
    • Taxe foncière : 2 000 € x 25 ans = 50 000 €

    Total des coûts hors valeur du bien : environ 316 000 €.

    Ton bien devra valoir plus de 600 000 € dans 25 ans pour que tu sois simplement à l’équilibre.

    Acheter intelligemment : quand l’achat devient un levier puissant

    L’achat devient stratégique si :

    • Tu achètes en dessous du marché (succession, travaux, négociation).
    • Tu vis dans une zone où la location est chère ou rare.
    • Tu penses transformer plus tard le bien en locatif.
    • Tu vis dans le logement assez longtemps pour amortir les frais.
    • Tu as une stratégie long terme de stabilité et de préparation à la retraite.

    Verdict : faut-il acheter sa résidence principale ?

    Pose-toi ces questions :

    • Est-ce que je veux rester ici 10 ans minimum ?
    • Est-ce que je maîtrise mon budget sur 20 ans ?
    • Est-ce que je suis à l’aise avec l’idée d’immobiliser autant d’argent ?
    • Est-ce que je pourrais faire mieux avec cet argent ailleurs (immo locatif, ETF, business) ?

    Il n’y a pas de bonne réponse universelle. Mais il y a une stratégie logique pour ta situation.

    Conclusion

    Acheter sa résidence principale peut être un excellent choix… ou une erreur coûteuse.

    Ce qui compte, ce n’est pas l’avis de ton entourage ou la pression sociale. C’est ce que tu veux construire :

    • Un patrimoine ?
    • Une liberté de mouvement ?
    • Une sécurité pour ta famille ?

    Tu peux devenir propriétaire un jour. Mais choisis le bon moment, le bon lieu, la bonne stratégie.

    Et surtout : pose-toi les bonnes questions avant de signer.

    👉 Pour aller plus loin, lis aussi : Les autres articles ici.


    ⭐ BONUS : Pour t’aider à y voir plus clair, télécharge gratuitement le guide de l’investisseur débutant ici : CLIQUE ICI ✉️